"Les deux rives"
Je suis passée tout près de toi.
Enfin il me semblait que c’était toi.
Mon cœur a bondit dans sa cage thoracique.
Je n’ai rien pu faire pour le retenir.
Il a bien failli te percuter.
Je n’ai pas osé t’approcher, te parler
Il te suffisait juste de lever la tête
Peut-être alors aurais-je eu le courage
De t’adresser un sourire
Tu n’as pas senti ma présence
Toi si lointain depuis des années
Je me pose encore la question
Etait-ce réellement toi ?
Tu n’avais rien à faire là.
Mais c’était un de tes cafés préférés
Tu avais la musique comme compagnie
Comme toujours
Tout convergeait vers toi
Mais comment n’as-tu pu rattraper
Ce cœur ému qui ne pouvait se cacher
Et qui pourtant l’a fait.
J’aimerais avoir rêvé
Ne pas savoir que nous sommes passés
L’un à côté de l’autre
Moi qui pensais qu’entre nous
Le fil d’Ariane même si écorché
Ne pouvait se rompre.
Courageusement, j’ai ramassé mon cœur
Je l’ai bien enfermé dans son écrin
J’ai étouffé mes envies de te parler
Et j’ai continué à marcher
Je n’avais jamais été
Aussi proche qu’aussi loin de toi…
Isabelle Vouriot - © texte déposé – 23 mai 2016
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