Créer un site internet

Un jour peut-être

Je n’ai pas osé après toutes ces années

De mon regard caresser ton visage,

Le velouté de ta peau métissée.

 

Nos mains instinctivement se sont rejointes

Elles sont malgré tout

Restées sages dans cette douce étreinte

 

Nos yeux se sont à nouveau regardés

Nos sourires se sont offerts

En toute simplicité et fragilité.

 

Je ne voulais surtout pas gâcher

Cet instant que je te volais

D’une surprise de fin de matinée.

 

Mais cela me semble si loin, une fois encore

Mon cœur y est de moins en moins

Quelque part en moi les mots sont morts.

 

Je ne pourrais jamais te chasser de mon cœur

Tu as fait mon bonheur et mon malheur

Dans les rires comme dans les pleurs.

 

Mes paroles ne semblent plus te toucher

Tu ne me lis plus, ne me réponds plus

Et sans toi, je ne fais que trébucher.

 

Il règne un superbe soleil dehors

Les ombres du passé dansent toujours

Tu as frappé fort tel un météore.

 

Un jour peut-être feras-tu l’effort

De revenir vers moi

Fais-le vite alors… avant ma mort.

 

 

Isabelle Vouriot - © texte déposé – 7 juillet 2018

Aucune note. Soyez le premier à attribuer une note !

Ajouter un commentaire