Virus

Voilà maintenant quelques mois, quelques années,  je ne me rappelle plus où mais sans doute à un pic de mon existence que j’ai été piquée par un virus.

Un virus de plus en plus rare qui résiste pour se propager à la grande majorité des peuples encore existants. Chacun y va de sa résistance l’un contre l’autre.

Oui j’ai été contaminé et j’essaie à mon tour de propager ce même virus.

Oh rassurez-vous je n’ai rien de mauvais en moi bien au contraire.

C’est un virus d’une génération à part, vieux comme le monde, et pourtant… Le monde continue à faire comme s’il n’existait pas lui préférant la guerre humaine par les mots, l’argent, la politique, les armes, la fourberie et j’en passe.

Je n’ai pas d’autres choix comme tous ceux qui m’ont rejoint depuis que j’ai été victime bien contente et consentante de ce virus.

Au début je n’ai rien remarqué, j’ai oublié. Et puis doucement ce virus a grandi en moi.

Mon cœur s’est alors mis à battre plus intensément.

Mes perles lacrymales se sont déversées sur mes joues de façon inattendue.

J’ai vu la lumière là où beaucoup ne voyait que de l’ombre.

J’ai apprécié des instants de vie unique.

J’ai accepté mes faiblesse parce qu’elles sont une force comme si j’avais grimpé jusqu’au pic d’une montagne. On en redescend forcément toujours plus fort.

Maintenant j’essaie de vivre en harmonie avec moi-même. Peu m’importe ce que pense Pierre, Paul ou Jacques.

Ce virus me convient tout à fait même si toujours il me rend plus fragile.

Je souhaite que vous l’attrapiez  tous car il rend la vie tellement plus belle.

Il s’agit tout simplement du virus de l’amour qui se décline en amitié, tendresse, bonheur. Le pic le plus important de ce virus est d’atteindre le niveau paix. Il n’est  pas forcément aisé de l’avoir en soi, alors pour contaminer la planète toute entière, il faudra encore beaucoup beaucoup de temps.

Mieux vaut commencer tout de suite… hop au travail mes amis !

Isabelle Vouriot

22 décembre 2013 - © texte protégé