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Quand la confusion mène à l'effusion

    

 

Dans la confusion du moment, Elle ne lui avait pas vraiment prêté attention. Les gens se bousculaient, se pressaient. Elle n’avait jamais jusqu’à cet instant précis, senti avec autant d’ardeur l’envie pressante de la population à aller travailler. Bon d’accord leurs mines n’étaient pas franchement joyeuses à bien les regarder. Sauf lui.

Lui la regardait, la fixait même avec un demi-sourire sur les lèvres et un vrai sourire dans le regard. Elle ne savait pas si elle devait se méfier ou pas. Elle allait tourner les talons quand il accrocha définitivement son regard par une seule parole. Un simple bonjour, mais la sensualité qu’il ressortait de sa voix lui fit battre son cœur. Jamais jusqu’à présent personne ne lui avait fait cet effet-là. Sans doute était-ce pour ça qu’elle était toujours célibataire. Elle avait eu quelques aventures bien sûr mais aucune ne l’avait pleinement satisfaite. Elle découvrait à cet instant précis un désir qui doucement montait en elle, au creux de son ventre. Elle se força à rester concentrer et lui rendis son bonjour avec la désagréable sensation qu’elle devait avoir l’air bête.

Lui prenait le métro comme ça au hasard de ses intuitions et de ses rencontres.

Elle allait rendre visite à sa mère, à l’autre bout de la ville.

L’un comme l’autre était libre sans rendez-vous inévitables.

La conversation qui s’en suivit entre eux fut des plus intéressantes. En peu de temps ils avaient eu suffisamment confiance l’un en l’autre pour se livrer sur leur métier respectifs, leurs loisirs, leurs vie, cela devant un café et un chocolat bien chaud, le métro étant bien trop bruyant pour apprendre à se connaitre.

Après un certain nombre de rendez-vous tout aussi agréables il se dégageait autour d’eux des sensations très agréables.  Pour qui était attentif et réceptif, il se dégageait de l’électricité. Tous les deux étaient sous tension. Une tension bien palpable. 

L’envie d’aller plus loin, d’oser se découvrir était là au fond d’eux et pourtant aucun des deux n’osait faire le premier pas. A croire que chacun attendait que l’autre le fasse.

En sortant de leur café préféré, comme par hasard, enfin si le hasard existe vraiment, leurs mains se sont enfin tenues. Leur aura était d’un orange flamboyant et intense.

Ce fut lui alors qui l’invita chez lui.

On aurait pu croire que ces deux adultes allaient se comporter comme deux adolescents. Et bien non il n’en fut rien du tout.

Après les premières minutes passées à discuter sur le canapé. Tous les deux se sont rapprochés afin de découvrir l’autre plus en profondeur. Leurs lèvres se touchèrent avant de s’ouvrir et de permettre à leurs langues de se toucher, de se caresser dans un baiser tendre.

La fièvre alors les avaient saisis. Ils n’avaient aucune envie ni l’un ni l’autre de résister. Tandis qu’ils continuaient de s’embrasser, leurs mains se déshabillaient mutuellement. Il caressa de sa main le sein qui s’offrait à lui. Elle gémissait sous son baiser et la pointe de son sein se durcit au seul contact de ses doigts. Il quitta presqu’à regret cette bouche sucrée pour aller au-devant de ce sein tendu. Sans hésitation aucune, elle batailla pour dégager de son pantalon le sexe tendu et dur qu’elle avait envie de caresser. Tous ses sens à elle était en ébullition. Il lui semblait qu’elle allait faire lui faire l’amour comme jamais elle n’avait osé le faire jusqu’à présent.

Il continua de sa bouche savante et délicate à embrasser ses seins en passant de l’un à l’autre, pour les combler chacun à leur tour. Il aimait l’entendre pousser des petits cris de plaisir et voir ses yeux en demander encore. Il aimait tout en elle. Il aimait déjà ce qu’il n’avait pas encore découvert. Son cœur battait la chamade. Lui qui n’en était pas à sa première expérience loin de là se sentait presque paumé avec elle parce qu’il voulait avant tout lui offrir le meilleur. Il avait envie de la faire jouir plus fort que lui ne pourrait jouir. Il sût alors à cet instant qu’il aimait cette femme comme jamais il n’avait aimé jusqu’à présent.

A son tour il poussa un râle de contentement quand il sentit sur son membre viril, une main douce et chaude qui doucement faisait des va-et-vient. Il avait l’impression d’être un océan à la rencontre des vagues. Chacune d’elle l’emmenait plus loin vers un plaisir jusqu’ici inconnu.

Tandis que sa bouche retournait s’abreuver à la sienne, sa main doucement descendait vers son ventre un peu rond mais si doux. Délicatement il descendit plus bas vers le mont de Vénus. Il ne voulait pas la brusquer.

Par les mouvements de ses mains sur sa hampe, il comprit qu’il pouvait délicatement effeuiller la belle. Quelle ne fut la délicieuse surprise de voir qu’elle était trempée de désir. Sans plus aucune timidité, il effleura ce bouton délicat, le titilla avant d’aller dans ses intimes profondeurs.

Dans sa bouche il entendit les râles de plaisir. Sa verge se durcit encore plus sous la pression bien menée de la belle.

Ils s’écartèrent l’un de l’autre à regret. Ils s’écartèrent l’un de l’autre pour mieux se regarder et savourer à distance ce plaisir qui les consumait.

Elle le regarda intensément avant de descendre vers cette hampe qui se tendait toujours plus. Lorsqu’elle enroula sa langue autour de celle-ci, l’homme ne put retenir de pousser un cri rauque de contentement. Un cri comme un encouragement à continuer ainsi plus belle et de sa bouche et de sa main.

Elle était maitresse de la situation. Elle le savait à cet instant précis. Elle ralentit le rythme afin de lui laisser le temps de se reprendre et parce qu’à son tour elle avait envie de ressentir du plaisir.

Sans perdre un instant il offrir à cette déesse une caresse des plus intimes. Sa langue chaude et humide se mit à reprendre le chemin que ses doigts avaient emprunté. Les parfums qui lui parvenaient n’étaient que délices en odeurs et saveurs.

Ils s’offrirent ainsi un soixante-neuf des plus remarquables jouant de leurs doigts et de leurs langues que seule la musique de leur voix étouffées accompagnait.

Quand enfin au bord de l’implosion ils ne furent plus qu’un l’aura qui les englobait était d’une telle intensité qu’elle aurait pu aveugler quiconque les regardait.

Cette journée fut particulièrement magique pour eux deux. La nuit loin de calmer les effusions fut sans confusion. Ils avaient tous deux très vite appris à connaitre les envies et désirs de l’autre.

Et puisque l’amour était au rendez-vous nul doute que leurs cœurs et leurs âmes vibreraient pour de longues symphonies d’émotions et de tendresse réunis par le sexe et leur vie au quotidien.

Y a-t-il quelque chose de plus fort que l’amour ?

 

Isabelle Vouriot

16 janvier 2014 - © texte protégé

 

 

 

 

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