J'ai fait un rêve

Cette nuit tu es venu à ma rencontre… c’était un rêve, un beau rêve. Je me prends au jeu de l’espoir.

C’est bizarre parce que je sais qu’il ne me faut plus rien attendre de toi. D’ailleurs voilà bien longtemps que je n’avais plus pensé à toi et ce matin il me prend l’envie de t’écrire, de te téléphoner. Je n’en ferais rien, enfin je ne crois pas. Si tu lisais ces lignes je suis sûr que tu sourirais, en disant Ah Isa !

Alors je souris aussi en pensant à cela et je me sens bien, heureuse.

Bien sûr tu me manques, tu me manqueras toujours.

Comment est-ce que tu ne pourrais pas me manquer, toi qui étais mon moi, mon alter-ego, mon double au masculin. Tu n’as jamais vraiment compris… ou trop bien compris ?
Je ne sais pas.

Je ne saurais sans doute jamais mais que m’importe.

Aujourd’hui est toute autre.

Aujourd’hui je rayonne de bonheur.

Bien sûr que si tu revenais vers moi, ce serait, comment dire, une forte intensité de bonheur. Une explosion de joie qui ne pourrait que me porter, m’élever. Je sais par instinct que l’écriture serait un peu une sauvegarde de tout ce bonheur.

Je déverserai des mots doux aux couleurs de miel, un miel ambré au parfum particulier, celui de notre amitié.
Elle avait sans doute besoin de tout ce temps pour se poser.
Pour être vraie sans aucun autre sentiment que celui-là si riche et pur.
Tu es venue à moi cette nuit. Tu as mis un baume de chaleur supplémentaire sur mon cœur.
J’ai toujours eu foi en nous, en ce fil d’Ariane invisible mais bien réel.
Je t’ai fait voir les arcs-en-ciel à ma façon. De quelle façon les vois-tu maintenant ?
J’ai fracturé ton cœur et ton âme. J’ai bousculé tes certitudes.
J’ai compris tellement maintenant…
Mais cela suffira-t-il pour que ce rêve devienne réalité…

Un jour on se retrouvera.
Et la vie ne pourrait me faire plus beau cadeau que de vivre pleinement cette amitié.
Une amitié restée forte j’en ai la certitude même si ton absence pourrait me dire le contraire…
Il nous faut juste le temps nécessaire.

Il est peut-être maintenant temps….

J’ai fait un rêve et il était doux de bonheur… simplement.

Retrouve ma route, toi mon ami égaré.
 
Isabelle Vouriot
16 septembre 2013 - © texte protégé

 

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