Mélancolie

 

                                                                                                                        Mélancolie

J’aurais aimé t’entendre confesser

Que tu m’avais aimé

Que tu n’avais pas fait semblant

J’aurais souhaité que tu avoues

L’envie que tu avais à me faire l’amour

 

J’aimerais tellement

Que tu te souviennes de nos baisers

Nos regards enflammés, étincelants

Toi qui te refusais à découvrir mon corps

Ne m’accordant que des baisers délicieux

 

Mais je n’entends que ton silence

Aussi intense qu’une lumière aveuglante

Je vis, survis à tâtons

Mon bas-ventre se souvient

De ces envies de toi en moi.

 

J’aurais tellement aimé

Que nous goûtions nos parfums intimes

Caresser ta peau que je devine douce

Frémir sous le frôlement de ta main

Et le souffle chaud de ta bouche

 

Ce moment aurait été unique, exquis

D’une douceur volcanique

Magique comme un lever de soleil

Se mêlant à l’arc-en-ciel de nos vies

Jusqu’au dernier soupir de plaisir

 

Je m’extrais avec peine et violence

De cette vallée où je vais trop souvent

Celle des souvenirs qui  n’existent pas

Menant parfois à la folie

Cette folie d’aimer quoiqu’il advienne.

 

 

Isabelle Vouriot – © texte protégé - août 2017

 

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