Vieillir

Tu m’as eu à l’usure
De simples fissures
Que je n’ai pas vu
Alors que j’ai toujours su.
 
Au bord des yeux
Un pli frileux
Marque ce temps
Sans faux semblant.
 
La marche moins sûre
Un corps en blessure
Souvenirs des bleus
A l’âme, fabuleux.
 
Les rides se creusent.
Toujours amoureuse
Je suis là derrière
Sans garde barrière.
 
Le temps est griffure
M’apportant cette usure
Véritable morsure
Brûlure des gerçures.
 
Je me sens enfin légère,
Autre temps, passagère
Vers un autre univers
Un champ de primevères…
 
Isabelle Vouriot
6 juillet 2013 – tous droits réservés
 

 

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Commentaires (2)

Havette
  • 1. Havette | 06/07/2013
très joli texte, émouvant, toujours du talent Isa!! <3
Cricri
  • 2. Cricri | 06/07/2013
C'est très beau, touchant bien écrit ma caille, merci <3

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