Pour un salaud
Je taille au vif ma vie,Sans nulle autre envieQue de chasser mes peinesTaillant mes veines. La pointe d’un crayonPassé au taille-crayonAu mieux d’un compasPour de vie à trépas Je taille dans tout mon êtreJamais plus me soumettreN’entendant plus mon âmeStopper enfin ces larmes. Il a entrouvert avec forceLa puissance de son torseCette innocence, cet intimeFaisait de moi sa victime. Entachant, Entaillant ma virginitéEn tout puissante animalitéSans retour possible en arrièreEteignant en moi toute lumière. A force de lui tailler des crayonsJe devenais sale, un brouillonJe me sentais souillée, humiliéeJe n’étais qu’une chair mortifiée. Mon sang s’écoule lentementDans cette fuite en avant, Se réchauffe mon cœurNe plus recevoir sa liqueur, Non sans l’avoir auparavantEmpêcher sa semence bavanteDe se déverser pour toujoursSur ma jumelle d’amour. Tailladant ce sexe immondeAvant de partir pour l’autre mondeJe ne peux m’empêcher de sourireEt au pays des anges, des fées, guérir… Isabelle Vouriot12 avril 2013 – tous droits réservés
Ajouter un commentaire
Newsletter
Panier
Votre panier est vide
Boutique
Moyens de paiement
- Paiement par virement
- Paiement par chèque