Oradour sur Glane
Ils étaient des centainesA ne pas voirNe pas penser une seule secondeA l’impensable Ils étaient des centainesHommes, femmes, enfantsSur le marché, à l’écoleVenant d’ici et d’ailleurs Et puis Et puis Ils sont arrivésMais nul ne s’est inquiétéPoint d’armes dans le villageInterrogatoire et stop se disaient-ils Mais l’horreur L’horreur alors a surgitDans le bruit des mitraillettesDu regroupementSur la place du champ de foirePour ensuite être disperséDans six lieux d’exécutions Les femmes et les enfantsA l’EglisePour y être tuésRecouverts de paillePérir définitivementBrûlés vifs pour certainsIls n’y ont toujours pas cruNe sachant pas ce qu’ils se passaientQuelques-uns ont pu s’échapperUn miracle au milieu de la terreurDans l’abject et la sauvagerieLe bourg n’était plus que désolationsSeules les flammes s’élevaientAvec au cœur de ce brasier d’épouvanteLes villageois… Isabelle Vouriot13 février 2014 - © texte protégé
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