Oeuvre Vivante
L’unique fois que j’ai apprécié ce tableauJ’ai senti la délicatesse du modèle.Devant moi, vaporeuse dans un paréoTu devenais si vivante et bien réelle. J’ai navigué vers tes prunelles mellifluesHypnotisé par ce regard bleu, mordoréJe restais silencieux. Les mots étaient superflus.De toi j’étais devenu si passionné. Le dessin de tes seins était merveilleuxUne courbe délicate que je caressaisD’un pinceau imaginaire et religieux.Tout mon corps alors de désirs frissonnait. Te désirer était simplement lénifiantTu remplissais mon cœur d’une douce passionDe l’amour je ne serais jamais plus mendiantIllumination dans cette exposition. Isabelle Vouriot08 août 2013 – tous droits réservés
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