Mémoire d’amour

Elle n’oublie pas

Ses prunelles tout en tendresse

A l’ombre d’un catalpa

Un regard comme une caresse

 

Un incendie allumé

 

Elle se remémore

Le mélange de leurs peaux

Comme l’argent et l’or

Dans un parfait tempo

 

Un brasier enflammé

 

Elle ressent sacrée

La délicate morsure

De ses lèvres sucrées

Sans aucune meurtrissure

 

Une étreinte endiablée

 

Elle se souvient

De la douceur de son épiderme

Juste sous sa main

De la chaleur de son sperme

 

Au creux de son intimité.

 

 

Isabelle Vouriot - © texte déposé – 21 juin 2016

 

 

 

 

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