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Déconvenue

Ce n’était qu’un petit marque-page
Offert sans autre état d’âme
Que de t’offrir un sourire de passage
Non te blesser tel un lance-flamme.
 
Il me plaisait ce simple objet
Je me faisais une joie pour toi
Ma tête et mes yeux riaient
A l’intérieur j’étais toute en joie.
 
Et puis la déconvenue est venue
Aussi brutale et douloureuse
Il n’était pas le bienvenu
Je me sentais soudain affreuse.
 
Comment vais-je faire pour Noel
Ton anniversaire et autres jours ?
Tout cela m’est tellement naturel
Et pour toi si affreusement lourd
 
Vais-je pouvoir ainsi contre moi lutter
Laisser mon cœur en silence souffrir
Et de toutes mes forces pour toi résister ?
J’aimerai tant à mes cadeaux te voir sourire…
 
 
Isabelle Vouriot
17 mars 2013- tous droits réservés

 

 

 

 

                                                  

 

 

 

 

 

 

 

 

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