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Attentat

Je n’ai rien vu, rien entendu d’étrange
Que ces cris prolongeant un silence
Assourdissant dans ces échanges,
De cris d’horreurs jetés dans la violence.
 
Apercevoir malgré moi ces terroristes
Nous menaçant de leurs armes
Masques et attitudes sinistres
Au travers de la peur et des larmes.
 
Chacun se raccroche à un regard
Elevant une prière silencieuse
Dans cet instant de folie, hagard,
Au milieu de ces voies aboyeuses.
 
Soudain, sur ma main, une chaleur
Anormalement présente, une rougeur
Je ne ressens étrangement aucune douleur
De ma vie, je deviens pauvre naufrageur
 
Je me perds dans les traboules de mon cœur
Mon sang ne fait plus d’allers retours
Emportant l’oxygène pour un ailleurs
Un inévitable aller sans retour.
 
 
Isabelle Vouriot
19 mars 2013 – tous droits réservés

 

 

 

 

 

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