Consolation

 

Pourquoi n’as-tu pas été là

Alors que j’avais besoin de toi ?

Je sais que tu n’aimes pas ces mots-là

Mais en toi j’avais mis toute ma foi.

 

J’aurais aimé pleurer à l’abris dans tes bras

Laisser toutes mes émotions couler sur tes épaules

Mais ce jour-là tu as rejoint la mafia, joué les malfrats

Je n’avais plus d’autre choix que de perdre le contrôle.

 

Jusqu’au dernier instant, j’y ai cru

Mais seuls les mots ont reçu ma douleur

En ces circonstances tu as été le plus grand des malotrus

De ma santé mentale, tu es devenu cambrioleur.

 

Je sais que tu étais avec moi, à ta façon

Mais j’avais besoin de tellement plus

Que ce fut une bien maigre consolation

Le pire dans tout ça ? Je ne t’en ai jamais voulu.

 

Je ne pourrai jamais t'en vouloir.

 

 

Isabelle Vouriot - ©texte protégé – 23 août 2019

 

 

 

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